2020 fut une année de merde. Pour s’en libérer, quoi de mieux que d’en rire !

Loin de se douter de ce qui nous pendait au bout du nez, comme à l’habitude, l’année débuta par des actualités ordinaires.

Alors que l’hémisphère Sud se réchauffait,

Au Québec, on critiquait le Bye Bye.

Au pays des ayatollahs, des drones américains sous les ordres de Pelure de citron s’initiaient aux relations internationales.

Pendant ce temps, en Angleterre, on vivait un conte de fées. Le Mouton roux quittait sa vieille mère pour donner libre cours à sa méghan-o-manie.

Désireux de voler de leurs propres ailes, les tourtereaux s’enfuirent et trouvèrent refuge au Canada. Mais comme d’autres nouveaux arrivants, ils poursuivirent leur périple vers les «Zétas».

De leur côté, les Russes tentèrent d’introduire la Poutine virtuelle en Amérique!

Au Canada, les Premières Nations étaient aux prises avec un sourd doué.                     

Mais il manquait un je ne sais quoi au chef des Blancs pour répondre à la demande.

Alors il fit de son mieux en faisant ce qu’il connaissait le mieux.

Voici maintenant votre PROGRAMME PRINCIPAL

La Chine venait de lancer une téléréalité qui allait chambouler la planète … et les médias.

Aux allures d’un mauvais roman-savon, la série fut lente à démarrer. Mais dès que les premières victimes se pointèrent, les cotes d’écoute explosèrent.                     

Pourtant, la version québécoise de ce «soap» était d’une simplicité navrante : un virus se propage à la suite du retour d’un congé scolaire. Non informés, seuls quelques oiseaux rares avaient pris leurs précautions.

Mais bientôt, la réalité dépasse la fiction. La dramatique devient virale. De nombreux pays ferment leurs aéroports pendant que le Canada fait la tête.

Cette série avait beau venir de la Chine, chez nous, d’éminents spécialistes en avaient déjà préparé sa diffusion.

Ils créèrent deux super boîtes de production, à l’image de leurs aspirations.

Leur succès monstre en CHSLD, ils le doivent à la mobilité du personnel. Une autre de leurs inventions.

Se croyant à l’abri sous leur cloche de verre, l’auditoire espérait une fin heureuse.

Mais la saison 1 se termine dans une effroyable hécatombe.

Du jamais vu. Même le grand Satan était dépassé.

Découverte incontestée du petit écran, le père Legault prend la relève avec une grand-messe quotidienne.

À Rome, le vicaire de Dieu déborde d’optimisme.

Ce qui était loin d’être le cas des économistes.

Conscient de sa piètre performance au début de la crise, le fils de P.E.T. voulut se racheter auprès de l’électorat.

La population ne savait plus à quel sein se vouer. Les mamelles de l’État semblaient intarissables

De ce cinoche à la con, naîtra une génération sacrifiée qui n’aura comme seule devise : nous nous en souviendrons !

Vers la fin de la première saison, on annonça

Plusieurs épisodes furent consacrés à cette thématique.

Jour après jour, une éternelle cassette répétait aux téléspectateurs que le meilleur était à venir.

En attendant cette superproduction, l’Organisation Mondiale du Spectacle suggéra la mise en marché d’icônes promotionnelles.

Comme on ne suffisait pas à la demande, chacun y alla de sa touche personnelle.

Les Américains en voulaient tant et tellement, sans pour autant savoir comment les porter.

Pas plus futé, de l’autre côté de la frontière, on manquait nettement de vision…

…et de distanciation pour comprendre la situation.

Contre toute attente, le garnement minoritaire se maintient au pouvoir par la  grâce d’un «SERPUARIEN»… 

…qu’il tenait «juteusement» sous la main.

Et ce fut

On profita de la saison d’été pour nous présenter quelques éternels «remakes» américains.

Pâle imitateur, Ottawa renchérie avec une comédie systémique intitulée BLACK FACE, que les Wokes du Québec traduisirent par Neige Blanche d’Amérique !

Les Premières Nations y allèrent d’un documentaire qui fit rougir plusieurs institutions.

Devant les misères du monde, empathique et altruiste comme pas une, la nation québécoise devint gênée d’exister.

Et la question se posa : être, ou disparaître ?

La métropole répondit présente.

Les Québécois espéraient un vaccin qui protégerait leur langue, sans qu’ils aient pour autant à faire le moindre effort.

Avant que ne débute la 2e saison de la plus populaire série de NETFRIC, voici une

Contrairement aux pubs actuelles qui flirtent avec l’anglais, le PCC choisit d’aller à contre-courant… en s’exprimant en franglais.

Désireux de sortir de son paternalisme patriarcal, les stratèges du PLQ misent sur l’image d’une princesse poursuivant un rêve : devenir un jour LA première grenouille du Québec.

Le PQ, toujours en avance sur son temps, veut reconquérir les jeunes… des générations futures.

Quant au «twit» d’à côté, pas question de quitter l’antenne avant l’arrivée de l’armée.

De son côté le CASINO DE MONTRÉAL propose à ses meilleurs clients des forfaits VIP dignes d’un film de Coppola.

La Dame de l’Île,  après s’être spécialisé dans les cyclopubs d’horreurs…

… devient une fière partenaire du grand boom immobilier de la région.

Et la justice, loin d’être courageuse, «sue» son cours…

… tout comme nos données qui se feront violer dans les sombres jardins du Web.

Ce qui nous amène à la question : que vaut la basoche?

De retour à votre programme principal.

Peut-être par manque d’imagination, cette «nouvelle» saison exploita les mêmes thèmes que la précédente.

À vrai dire, les gens espéraient un meilleur scénario.  

Les critiques ont beau être des ratés sympathiques, ils sont les électrochocs du show-biz.

Les dieux exigèrent une offrande. Le père Legault se fit légionnaire et sacrifia les espoirs de la plèbe.

Dès novembre, des prophètes de malheur annoncèrent la fermeture des étables.

La reine Valérie ordonna le déplacement des Saints-Innocents.

Mais quelque part, un prématuré, se targuant d’être le vrai messie (à 95%) était né. Aussitôt, on l’exhiba  aux plus anciens qui ne demandaient pas mieux que de se faire pénétrer par sa grâce.

À Ottawa, le roi Justin s’empara de l’élixir et le distribua dans son royaume. Le pot prit une débarque et les seringues occupèrent toute la place.

Après la pause des fêtes, nous reprendrons nos problèmes là où nous les avons laissés.

La gauche et la droite trouveront le moyen de repousser les limites de l’imbécillité…

… et la planète  – tout comme ses dirigeants – continuera d’encaisser !

Quant à la suite …

… elle est prévue pour la mi-janvier, suivie de la 4 et de la 5 en rafale.

Détrompez-vous. Les lueurs de l’aube ne sont pas nécessairement ce qu’en disent les curés de la télé.

Cette fois, on promet de nous surprendre avec un  audacieux scénario : issu d’une nouvelle souche, un virus se propagera à la suite du retour d’un congé scolaire des fêtes. Reconfinement, dommages collatéraux, prises d’otages, bref, nos chaînes nous retiendront à l’écran.

Du côté de la production, nul n’entrevoit la fin de cette émission : «La seule certitude que nous avons, c’est que nous ne savons pas, où nous allons !»


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